LES RIDEAUX SONT TOMBES SUR LES TRAVAUX DE LA PREMIERE SESSION CRIMINELLE DE LA COUR D’APPEL DE BANGUI

LES RIDEAUX SONT TOMBES SUR LES TRAVAUX DE LA PREMIERE SESSION CRIMINELLE DE LA COUR D’APPEL DE BANGUI

C’est dans la journée du mardi 20 août 2024, que les travaux de la première session criminelle de la Cour d’Appel de Bangui ont pris fin sous l’égide du premier président de ladite cour, Magistrat Hors Hiérarchie, Thierry Joachim PESSIRE.

En substance, cette première session criminelle qui a couvert la période du 22 juillet au 20 août 2024, a permis d’examiner soixante-deux dossiers, dans lequel quatre-vingt-neuf accusés ont été impliqués, dont cinq mineurs et deux femmes. Tous poursuivis pour avoir commis soit des atteintes aux personnes ou aux biens, soit des actes de nature à compromettre la sécurité publique.

A l’issue des travaux, Mme Mauricette MONTHE PHISMIS, Première Avocate Générale près du Parquet de la Cour d’Appel de Bangui revient sur la statistique des dossiers jugés.

Dans son allocution de circonstance : « les dossiers jugés ont été au nombre de quarante-neuf, il y a eu trois condamnations par contumace, et dix dossiers renvoyés. En termes de résultats, il y a eu sept acquittements, trente-huit condamnations à des travaux forcés à temps, quatre condamnations à des travaux forcés à perpétuité et dix condamnations à simple peine d’emprisonnement. »

« Sur la nomenclature des infractions, il y avait sept cas d’assassinats, une atteinte contre les personnes du champ d’une juridiction internationale, deux dossiers des pratiques de sorcelleries et du charlatanisme ayant entrainé la mort, deux cas de coups mortels, six cas de coups et blessures volontaires, quatre cas de coups et blessures volontaires ayant entraîné la mort, huit atteintes à la sureté intérieur de l’Etat, huit cas de détentions d’armes illégales et des minutions de guerres, dix-huit cas d’associations des malfaiteurs, deux tentatives d’assassinat, un incendie volontaire, vingt-et-un cas de viols, dix cas de voles attrapés et huit complots. » a-t-elle énuméré.

A la chute de son discours, la magistrate du parquet a témoigné sa reconnaissance à l’endroit des acteurs directs et indirects qui ont ainsi contribué à la bonne tenue des sessions, en ses terme : « Le ministère public par ma voix voudrait adresser mes sincères remerciements au gouvernement, pour avoir autorisé et facilité la ténue des présentes assises criminelles en dépit des tensions de trésorerie. Au commandant de la force de la MINUSCA, pour l’appuis technique et logistique notamment la sécurisation et le transfèrement des détenues durant toute la période. A la section justice et correction de la MINUSCA, pour le partenariat et la coordination des présentes assises. »